Le projet vise à mettre en place un système local de recyclage de la biomasse en rassemblant les matières organiques vertes et brunes issues de la nature et de la gestion des paysages afin de les valoriser par le biais du compostage à la ferme et de la transformation dans les champs.
Avec ce projet, nous voulons nous concentrer spécifiquement sur le défi de savoir comment (faire) livrer le matériel adéquat et suffisant au tas de compost (de la ferme) à des moments appropriés, et comment compléter le matériel riche en nutriments (matériel organique vert) provenant de la gestion de la nature et du paysage avec du matériel riche en carbone (matériel organique brun) provenant, par exemple, de la gestion de la lisière des bois.
En effet, les projets antérieurs sur l'utilisation de la biomasse pour le compostage (agricole) ont montré que les agriculteurs sont très intéressés par l'utilisation de matières organiques compostées ou non compostées dans les champs. De leur côté, les gestionnaires de la nature souhaitent mettre à disposition les résidus de la gestion de la nature et du paysage. Cependant, le défi de ces projets s'est avéré double : d'une part, il était difficile de livrer la matière au bon moment et avec le bon taux d'humidité ; d'autre part, il y avait une pénurie particulière de matière riche en carbone pour permettre un compostage optimal.
À cette fin, un système sera élaboré pour fournisseurs de matières organiques et Mettre en relation les composteurs agricoles entre eux collecter la bonne matière avec le bon taux d'humidité au bon moment sur le site de compostage souhaité. Outre les accords avec les gestionnaires de la nature et du paysage, des plans de gestion des lisières de bois (source de matière organique brune) seront élaborés à cette fin et la gestion des lisières de bois par les agriculteurs dans le cadre du système local de recyclage de la biomasse sera lancée dans les municipalités de Kinrooi et de Maaseik.
Outre cet objectif principal, le projet a quatre objectifs secondaires:
1. Améliorer la teneur en carbone organique des champs, ce qui se traduit par un meilleur amortissement de l'eau, un stockage du CO2, une plus grande biodiversité du sol, une augmentation de la productivité, etc.
2. Rétablir la valeur économique (ajoutée) des petits éléments du paysage et de leur gestion.
3. Élargir les revenus des agriculteurs en les faisant participer à la gestion du paysage.
4. Faciliter la coopération entre l'agriculture et la nature.
