Dans le cadre du "Blue Deal", le secteur agricole doit améliorer sa gestion de l'eau. Dans l'agriculture, cela signifie, d'une part, mieux sécuriser les précipitations et, d'autre part, utiliser l'eau disponible de la manière la plus efficace possible.
Or, l'augmentation de la présence de mauvaises herbes dans les cultures principales, entre autres, crée une concurrence pour l'eau. De plus, cette augmentation n'est pas prête de s'arrêter ; au contraire, le Green Deal européen fixe des objectifs ambitieux de réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires, entre autres. Cela passe par des techniques alternatives de désherbage d'une part, mais aussi par l'agriculture de précision d'autre part. Cette dernière permet, par exemple, d'appliquer des produits phytosanitaires uniquement à l'endroit où se trouvent les mauvaises herbes, au lieu d'une application classique sur le terrain. En outre, il est important d'optimiser l'efficacité des produits phytopharmaceutiques. Pour cela, l'agriculteur doit très bien connaître les mauvaises herbes présentes dans son champ.
Un inventaire des mauvaises herbes à l'aide de drones offre de nombreuses possibilités dans ce domaine. C'est pourquoi ce projet se concentrera sur le développement d'un modèle d'inventaire des mauvaises herbes dans différentes cultures. En soumettant les images de drones à un logiciel de reconnaissance, il devrait être possible de cartographier les parcelles à grande échelle. Pour ce faire, il est nécessaire de former les logiciels de reconnaissance et d'afficher les résultats de manière intégrée (par exemple via Watch-it Grow). Dans ce projet, nous nous concentrons spécifiquement sur l'adventice tuber cyperus en raison de sa présence problématique. Il pourrait s'agir d'un précurseur à long terme pour de nombreuses autres mauvaises herbes.