Le projet vise à établir des cartes de sécheresse et à y associer des opérations de suivi concrètes, telles que des plantations/semis/irrigation/fertilisation variables.
Dans le contexte du problème de sécheresse et de chaleur auquel nous sommes de plus en plus confrontés ces dernières années, et dont la probabilité ne fera qu'augmenter à l'avenir, ce projet veut se concentrer sur les cultures sensibles à la sécheresse, en particulier le maïs et les pommes de terre. Cependant, l'impact de la sécheresse varie considérablement d'une parcelle à l'autre et il peut également y avoir des différences au niveau de la parcelle. C'est pourquoi le présent projet tente de visualiser ces distinctions pour l'agriculteur en préparant des cartes de la sécheresse. Pour ce faire, des systèmes de gestion agricole librement accessibles sont envisagés. Par exemple, les images satellite Sentinel-2 sont disponibles gratuitement pour l'agriculteur par l'intermédiaire de WatchITgrow, entre autres. L'interprétation de ces images pendant les périodes de sécheresse devrait permettre de mieux délimiter les zones sujettes à la sécheresse dans la parcelle. Les producteurs disposant de ressources en eau peuvent réagir à ces effets par une irrigation ciblée, mais ce n'est pas le cas de la majorité des producteurs de pommes de terre et de maïs. Dans le cadre du présent projet, des cartes de sécheresse seront préparées dans un premier temps, puis la gestion des cultures sera adaptée en conséquence.
L'accent sera mis ici sur des techniques largement applicables, telles que la plantation variable de pommes de terre et l'ensemencement variable de maïs, où la plantation ou l'ensemencement est plus espacé dans les zones sujettes à la sécheresse, à l'aide d'images satellites des années sèches/passées. Lorsque l'irrigation des pommes de terre est une pratique courante, l'arrosage variable peut également être envisagé.
En outre, la qualité du sol mérite également l'attention qu'elle mérite. Dans le contexte des problèmes de sécheresse, on examinera la teneur en carbone/humus du sol en vue de sa contribution à la gestion de l'eau, ainsi que les techniques permettant de l'optimiser (de manière variable). Dans ce contexte, davantage de compost ou d'autres amendements seront appliqués dans les zones sujettes à la sécheresse.
La fertilisation est également une préoccupation dans le contexte de la sécheresse et nécessite une approche adaptée, car la sensibilité des cultures à la sécheresse implique également un problème connu de résidus de nitrates.