L'utilisation responsable des carburants n'est pas seulement une responsabilité environnementale. Elle a également des conséquences économiques. Souvent, le carburant n'est pas utilisé de manière suffisamment réfléchie. Par exemple, les heures de marche au ralenti devraient être limitées autant que possible et les machines devraient être utilisées intelligemment en travaillant sur le bon réglage. Le comportement du conducteur joue également un rôle. Les hauts régimes inutiles et l'utilisation incorrecte de la traction avant ou des masses avant peuvent faire grimper la consommation en flèche.
Outre les coûts liés à la consommation de carburant, il existe bien entendu d'autres coûts liés à l'agriculture qui influencent la manière dont les tracteurs et les machines sont utilisés. Le coût du tracteur le plus économe en carburant peut être si élevé qu'il n'est finalement pas le choix le plus économique. Il en va de même pour les machines plus larges. Elles sont plus économiques par unité de surface, mais un calcul financier approfondi est nécessaire pour peser les deux choix.
L'évolution vers des machines plus grandes dans l'agriculture a été positive en termes de consommation de carburant. Les grosses machines sont le résultat d'une demande accrue de main-d'œuvre à des intervalles de temps de plus en plus courts. Les périodes optimales de semis et de récolte sont très courtes, ce qui oblige les agriculteurs et les entrepreneurs à effectuer toutes les opérations en très peu de temps pour maximiser les rendements. Outre la consommation de carburant, il est important de tenir compte de la qualité du travail du sol.
Conclusion
L'objectif du projet était de démontrer les techniques connues d'économie de carburant. Pour ce faire, des travaux de terrain ont été effectués avec différentes interventions sur le tracteur et la machine afin de clarifier l'effet de chaque intervention. Comme les résultats sont souvent interpolés, tous les effets n'ont pas été appliqués à chaque machine. Lors des différentes opérations, la consommation n'a pas été la seule à être contrôlée. Le temps nécessaire pour travailler une surface donnée a également été pris en compte afin d'inclure l'influence du patinage des roues.
Dans la fenaison, une machine plus large a permis de réduire la consommation par unité de surface. Pour le labourage et le fauchage, une augmentation de la vitesse de conduite réduit la consommation de carburant par unité de surface. Ce n'est qu'en culture qu'il y a eu un effet inverse à partir d'une vitesse supérieure à 8,5 km/h. Tant que le travail du sol est bien fait ou que l'herbe est bien coupée, il est préférable de régler la vitesse de travail le plus haut possible.
